mardi 21 décembre 2021

HOMMAGE À AIDA HALLIT-BALABANE, membre de R de ROSE Association Tu avais les yeux vert émeraude ouverts sur le monde, Tu étais poète, auteure, psychanalyste, docteure en psychologie clinique. Née au Liban, vivant entre Paris et Beyrouth, Tu exerças comme experte auprès des tribunaux, Fut chargée de cours à l'Université Paris-XIII... Tu avais de l'empathie et un humour sans pareil. Ton âme inspirée a fait pousser un recueil de poésie intitulé La Désertée et un récit à teneur autobiographique, Un Parfum de Zaïzafoun (ouvrages disponibles aux éditions L'Harmattan). Tu restes pour toujours dans notre coeur. ******************************************************************************************************************************** POHÉRÉSIES SCHWAETIQUES JLL par JLL Pohérésies quantiques schwaetiques POSTFACEPHIL@LEPH POLYSEMIQUONS ! La pensée s'incarnant dans l'écriture prend vie donc l'écriture est du côté de la vie : Éros contre Thanatos… Une pensée qui glorifie la mort est régressive et joue donc contre elle-même car la poésie c’est la vie de la langue & la langue vivante est celle qui dans son désir de langue et par son souffle et son rythme recycle le sens des discours : par ce travail les mots suzerains s’useront… Cette langue vivante et vivace est ce qu'on appelle la poésie mais ce jeu de la langue est double: elle joue avec elle-même pour elle-même le son lançant un défi au sens qu’elle diffère, retarde ou anticipe. Elle a donc du jeu, fermant mal comme une porte a du jeu, dynamitant, parasitant, troublant la communication directe d'un message. La poésie « sulcature » la langue qu’elle ravine Son information dépasse l'information donnée par les significations du langage communicationnel pour faire entendre une petite (ou grande) musique qui est celle du plaisir… Ce plaisir est le gage d'une langue vivante celui donc d'un sujet vivantqui, pour s'exprimer, ne peut le faire dans le carcan étroit du prêt-à-parler et donc du prêt-à-penser. Une vie sans poésie c'est une poésie sans vie. la poésie vivante est celle qui par son rythme et son souffle dans un désir de langue recycle le sens des discours : par son travail les mots suzerains s’useront les mots suzerains s'useront de vers en trous de vers et ces horribles trouvères travailleursdont ils sont issus tissus de mises en tropes truands trouant mimant minant forant creusant sapant les bases et ouvrant ailleurs vers d'autres plurivers la poésie vivante est celle qui par son rythme et son souffle dans un désir de langue recycle le sens des discours : par son travail les mots suzerains s’useront le sens est quelque part dans l’air insaisissable papillon qui voltige dans le texte LIRE EST UNE GYMNASTIQUE MENTALE A LAQUELLE IL FAUT SOUMETTRE LE CORPS ET VISER UNE CERTAINE APESANTEUR